Selon le CIO, Pierre de Coubertin [créateur/fondateur des Jeux olympiques modernes] a défini l’Olympisme comme étant fondé sur les quatre principes suivants :

  1. Adhérer à un idéal de vie supérieur, rechercher la perfection. »
  2. Représenter une élite « dont les origines sont complètement égalitaires » et en même temps une « aristocratie » avec toutes ses qualités morales;
  3. Créer une trêve avec « une célébration quadriennale du printemps humain »; et
  4. Glorifier la beauté par la « participation des arts et de l’esprit dans les Jeux ».

Pierre de Coubertin a reçu une médaille d’or de littérature lors des Jeux olympiques de 1912.

ArtsGames honore l’héritage de Coubertin en ramenant les compétitions d’arts médaillées dans les Jeux internationaux.

 

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INTRODUCTION

Malheureusement, peu d’information existe aujourd’hui sur les artistes qui ont participé aux Jeux olympiques avant décembre 1948. Récemment, des chercheurs ont tenté de récupérer les informations relatives à ces médaillés, bien que beaucoup ont dû recourir aux témoignages verbaux ou à des archives familiales pour trouver les noms de ces champions.

Les éléments suivants sont un aperçu de l’histoire des artistes olympiques :

 

STOCKHOLM 1912

Le livre Forgotten Olympic Art, écrit par Richard Stanton, est la publication la plus complète à ce jour sur le sujet.

L’œuvre d’art la plus célèbre des Jeux olympiques a été créée par le sculpteur George Dubois, pour laquelle il avait gagné la médaille d’argent. L’œuvre est célèbre en raison de l’ampleur du travail qui a été réalisé. Il s’agit de l’entrée d’un stade en forme d’arche mesurant 14 mètres de haut et 16 mètres de large, décrite par l’érudit Bernard Kramer comme un « Arc de triomphe ».

 

ANVERS 1920

Des documents ont été conservés au cours de ces Jeux. Cependant, quelques décennies plus tard, ces enregistrements ont se sont avérés peu fiables.

De nombreuses pièces d’art, de sculpture et de musique ont été identifiées comme ayant remporté des médailles d’argent et de bronze, mais les pièces qui sont identifiées comme ayant remporté la médaille d’or brillent par leur absence.

 

PARIS 1924

Selon l’érudit Bernard Kramer, cinq médailles ont été distribuées pendant les Jeux olympiques de 1924, notamment une médaille d’or, deux d’argent et deux de bronze. Deux des artistes médaillés ont refusé que soit dévoilé leur travail ou leur identité.

La poésie, l’art et la musique ont également joué un rôle majeur dans ces Jeux. Cependant, on trouve peu de documentation concernant ces œuvres. Nous vous invitons à partager avec nous tout ce que vous pouvez savoir au sujet de ces collections.

 

AMSTERDAM 1928

Ces Jeux ont vu 1 200 soumissions d’œuvres d’art. On peut trouver la documentation relative à ces pièces dans le livre Forgotten Olympic Art de Richard Stanton.

 

BERLIN 1936

En 1936, les nazis tenaient les Jeux olympiques les plus abondamment documentés à ce jour. Au cours de ces Jeux, de nouveaux critères de présentations artistiques ont été ajoutés. Les œuvres devaient être liées au sport, comme la peinture d’un cheval de course classique japonaise, qui a remporté une médaille d’argent. Cette peinture est mentionnée dans la documentation, mais a été perdue.

Les médailles d’or n’ont pas toujours été attribuées dans les compétitions d’arts, mais lors des Jeux de Berlin, les concurrents de la catégorie musique ont reçu 17 médailles, dont seulement cinq d’entre elles étaient en or.

 

LONDRES 1948

Vingt-cinq pays ont participé aux compétitions des Jeux d’arts olympiques de 1948 dans lesquelles la Grande-Bretagne, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, le Portugal et la Turquie ont tous fait participer leurs premiers artistes-olympiens. La croissance de la popularité dans les arts lors de ces Jeux ne reflétait pas l’ambiance du Comité international olympique à cette époque.

Ces Jeux d’art sont les derniers Jeux olympiques du 20e siècle dans lesquels les artistes ont été autorisés à concourir. Peu de temps après, on a jugé que les artistes n’étaient pas considérés comme des amateurs, ils ne pouvaient donc plus participer aux Jeux olympiques.

La recherche d’œuvres d’art olympiques est réservée aux esprits curieux et inquisiteurs et nous vous invitons tous à vous joindre à la recherche pour trouver ces œuvres perdues de l’histoire des compétitions d’arts olympiques.

Comme les Jeux olympiques ne sont plus limités aux compétitions amateurs, les ArtsGames travaillent à faire revivre cette tradition.

BIBLIOGRAPHY

  1. Of great help were the support of Karl LENNARTZ of the Carl and Liselott Diem-Archive at the German Sport University Cologne and my correspondence with Richard STANTON, who was the first among the Olympic historians to tell the complete story of The Forgotten Olympic Art Competitions, Victoria B.C. 2002.
  2. KRAMER, B., “Richard Barthélemy: Gold medalist in the first Olympic Music competition at Stockholm 1920”, in: Journal of Olympic History 11 (2003)2, p. 11 -13.
  3. Sportimonium Sporterfgoed Beleven [of the Sportmuseum Vlaanderen], Leuven o.J. and N.N. “Een nieuw licht op de Olympische kunstprijskampen te Antwerpen 1920” in: Sportimonium. Nieuwsbrief van het Sportmuseum Vlaanderen (verderzetting van de Nieuwsbrief van de Vlaamse Volkssport Centrale) 16(1996)3, p. 49-54.
  4. DURRY, J., “Hohrod und Eschbach. A mystery finally solved”, in: Olympic Review 32(2000)4/5, p. 26-28.
  5. KRAMER, “Barthélemy”.
  6. STANTON, Competitions, and STANTON, R., “In Search of the Artists of 1912”, in: Journal of Olympic History 9(2001)2, p. 3-13.
  7. SAUR, K.G. (ed.), Allgemeines Künstlerlexikon. Bio-bibliographischer Index A – Z, München/Leipzig 1999 and THIEME U./BECKER F.(eds.), Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart. 37 vols. Leipzig 1907-1950, from vol. 16 (1923) edited by VOLLMER, H. München 1992. Vol. 9, p. 606.
  8. MÜLLER, N., Von Paris bis Baden-Bad1.en. Die Olympischen Kongresse 1894-1981, Niedernhausen 1983, p. 58.
  9. Revue Olympique 12(1912)7, p. 105.
  10. Revue Olympique 12(1912)7, p. 105. (Translation B.K.)
  11. Translation B.K.
  12. N.N., “licht”.
  13. Comité Exécutif de la Vllme Olympiade (ed.), Rapport Officiel des Jeux de la Vlème Olympiade Anvers 1920, Manuscript, p. 80. SAUR, Künstlerlexikon, vol. 20, p. 392.
  14. SAUR, Künstlerlexikon, vol. 20, p. 392.
  15. AUR, Künstlerlexikon, vol. 20, p.308.
  16. According to THIEME/BECKER, Lexikon, p. 504. SAUR, Künstlerlexikon, vol. 23, p. 140, the life dates for “Cuyper, Alfons de” are 1878-1950.
  17. N.N. (ed.), Le Dictionaire des Peintres Belges du XIV. Siècle a nos jours, Brussells 1995, p. 271.
  18. N.N. (ed.), Concours et Exposition d’Art Olympique. Catalogue de l’Exposition au Musée Municipal d’Amsterdam [Amsterdam 1928], p. 14/15.
  19. According to Organisations-Komitee [1936], Olympischer Kunstwettbewerb. Katalog der Olympischen Kunstausstellung, p. 18, it was created in 1920. Perhaps DE CUYPER presented in Berlin a new version of the work, which had won the bronze medal in Antwerp 1920.